Nous croyons que :
- Toute personne a le droit de vivre dans la dignité, sans violence, sans peur ni menace quelle qu'elle soit.
- La violence faite aux femmes doit être comprise et dénoncée comme un acte inacceptable de pouvoir et de contrôle.
- Les femmes ont le droit de choisir ce qui, d'après elle, favorise leur épanouissement comme le droit de prendre les décisions qui concernent leurs façons de vivre, leur intégrité morale et psychologique, le respect physique, et ce, autant dans leurs relations que leurs comportements sexuels.
- Les femmes de notre société font face à de multiples formes d'oppression selon leurs différents groupes d'appartenance, telle qu'entre autres formes d'oppression : une condition économique précaire, un statut d’immigrante, être d'origine autochtone ou avoir un handicap, etc. En fait, toutes les femmes peuvent en être victimes.
- La violence faite aux femmes encourage les barrières entre les classes, cultures, ethnies, religions et orientations sexuelles. Les politiques et autres services qui les concernent devraient tous en tenir compte afin de prendre des mesures pour y remédier.
- Les femmes, pour assurer leur sécurité et leur bien-être, doivent faire front commun et se doter d'outils ou utiliser des services appropriés. Maison d'amitié existe parce que des femmes ont reconnu les formes de violence auxquelles elles étaient victimes au quotidien mais surtout parce qu'elles ont voulu s'y soustraire. Maison d’amitié a été créée par et pour des femmes francophones.
- Les enfants témoins et victimes de violence vivent un traumatisme. Donc, leurs besoins diffèreront de ceux de leurs pairs et parents. Étant donné ce facteur imposant, Maison d'amitié se doit de leur offrir des services particuliers.
- La violence physique, ou toute autre forme de violence manifestée envers des femmes et enfants, est renforcée par les attitudes, opinions, valeurs, comportements et la tolérance véhiculés dans la société.
- La violence est présente sous les formes suivantes : psychologique, verbale, émotionnelle, sexuelle, financière, physique et raciale. Dans le contexte social actuel, les femmes et les enfants sont de loin les plus touchés par la violence.
- La violence faite aux femmes est un problème social important qui a des répercussions au niveau individuel et collectif. Les instances gouvernementales et l'ensemble de la société doivent contribuer à éliminer ce problème qui mine la vie de plusieurs femmes au pays.
- Les agresseurs, indépendamment de leur statut social ou expériences personnelles, doivent être tenus responsables de leurs comportements sans égard de leur rang social.